Nicolas Sarkozy : de la Tecktonik à la Dekadance.
D'après la légende, Nicolas Sarkozy a inventé la Tecktonik, comme vous pourrez le voir ici (Merci Sebrieu). Il est juste un fan de cette danse et a crée son propre style, la RuptUre.
A la fois unique et tellement familier, ce style permet à Nicolas Sarkozy de se distinguer des autres animaux politiques. C’est une nouvelle danse, mélange de mouvements pratiqués par d’autres avant lui et réalisée sur des airs classiques et populaires. C’est parfois étrange ou dérangeant de le voir gigoter sur un podium pour essayer de nous faire passer un message.
C’est un artiste, Nicolas ! Il sait ce qu’aime le public et il danse pour lui plaire.
Sur « Tragedy » (Barry Gibb/Robin Gibb/Maurice Gibb), courant sans arrêt d’avant vers l’arrière et inversement, il se réapproprie le mythe des Borgia, tuant les membres de sa propre famille politique, dans son fief de Neuilly. David Martinon regrette de ne savoir danser que le tango.
Sur l’air entraînant de « L’amour, c’est comme une cigarette » (Palmer/Adapt. Mallory), mimant une toux chronique et accompagné par la chorale de la Confédération des Débitants de Tabac, il met les principes de santé publique au placard. C’est ça son plan Cancer !
Accompagné du « Hallelujah » du Messie de Haendel, après avoir organisé une soirée « Red & Purple » à St Jean de Latran, il réinvente la laïcité en dansant dans les églises et les cathédrales.
Avant sa grande tournée européenne, il danse sans bouger à la télévision sur le thème de « l’ode à la joie » de la 9e symphonie de Beethoven. Pourtant, ce soir là, il ne convainc pas.
Car le style de Nicolas Sarkozy commence à lasser, même ses plus fidèle fidèles fans. Alors, il a décidé de présenter un nouveau « nouveau style », la Dekadance.
C’est un peu la même chose qu’avant, du n’importe quoi, mais les mouvements sont répétés sans cesse jusqu’à saturation. Les critiques sont unanimes, la Dekadance est une danse envoûtante, qui peut entraîner la dépendance, et ruiner l’espoir d’avoir une vie normale.
Quelques danseurs d'horizons divers cherchent à imposer leur technique, la Vigil(D)ance, qu'on doit danser en groupe en criant "Mort au Roy"... Il faudra au moins ça pour que Nicolas Sarkozy arrète sa danse énervante.
A moins que les spectateurs n’expulsent l’artiste de la salle avant la fin de son numéro, avant qu’il ne commence à gigoter sur la « Danse Macabre » de Camille St Saëns.