En France, tout finit par des chansons (... de Carla Bruni)
Et si nous parlions un peu musique, ca changerait, non ? Aujourd'hui sort le 3e album de Carla Bruni qui, comme vous le savez, est aussi la femme de Nicolas Sarkozy (mais si, vous le connaissez, c'est le président suprême de l'Europe du Monde...).
Ah, j'en vois d'ici quelques uns qui vont se demander si je ne pête pas les plombs (comme Ségolène Royal d'après Frédéric Lefevbre, le comique troupier de l'UMP) de parler musique sur un blog politique... Mais je fais ce que je veux ! Na !
Ceci étant dit, ce matin, je zapais d'une station de radio à l'autre, et je me retrouve sur RTL, la radio luxembourgeoise qui emploie l'excellent Jean-Michel Apathie(1). Il y a avait un tel bruit dans cette radio qu'on se serait cru à une réunion des Grosses Têtes Bourrées. Mais ça parlait musique alors je me suis dit que Madonna et Tokyo Hotel s'étaient donné rendez-vous rue Bayard, tant les "journalistes" étaient fébriles. Mais non, il ne s'agissait "que de" la sortie du nouvel album de la première potiche de France.
Personnellement, je ne goûte pas la guimauve de la dame. "Quelqu'un m'a dit" a du effleurer mes oreilles plus d'une fois mais j'avoue, à ma grande honte, que je suis incapable de fredonner la mélodie de cette chanson et encore moins de vous en donner les paroles. J'imagine qu'elle est une chanteuse connue... mais bon, elle n'est tout de même pas Johnny Halliday ou Madonna.
Alors pourquoi tant de tapage, d'autant que celui-ci s'étend un peu partout dans la presse et sur les ondes ? On a l'impression que la 8e merveille du monde vient de sortir de terre tant la campagne promotionnelle est importante, voir démesurée.
Oui, la question est posée, pourquoi ? D'aucun y verront un effet "Elysée" et ils auront bien raison. Carla Bruni, la chanteuse italienne française, a beau être talentueuse (si on en croit le Figaro), elle n'en est pas moins qu'un second couteau de la chanson francophone. Mais sa maison de disque, Naïve, ne veut certainement pas manquer de gagner tout plein de sous avec les chansons de la Présidente. Alors, elle a mis le paquet : site internet, interview un peu partout de NRJ à France Inter sans oublier la presse écrite et la télévision ; en fait, il ne manque qu'une interview réalisée par un blogueur avisé et influent.
C'est vrai que pour la promotion, disposer du service de presse de l'Elysée en plus du sien, ça facilite grandement les choses.
Et je vais maintenant vous prédire l'avenir ; si l'album se vend bien (ce que le Figaro mettra en Une), Nicolas Sarkozy va en profiter pour tenter de rebondir sur la notoriété de sa femme. Il se la jouera "John Kennedy" et quand il arrivera avec elle à un sommet quelconque, il se présentera comme "le mari de Carla"...
Si l'album se vend tout juste correctement (ce que la presse musicale ne manquera pas de nous signaler), rien ne changera pour Nicolas sinon qu'il pourra difficilement s'appuyer sur une chanteuse qui n'est pas "successful". On envera Carla faire une "opération Billets Mauves", pour lui refaire une virginité (qui n'est pas un motif d'annulation de mariage de président, tenez vous le pour dit).
Et si l'album est un flop, on en parlera peu. On rangera Carla dans son placard doré, pour éviter au président de passer sous la barre des 30% d'opinions favorables et il n'y aura pas de 4e album avant la fin du mandat de Monsieur.
Mais, quoi qu'il arrive aux ventes des chansonnettes de Madame Sarkozy, son mari ne changera pas un iota de sa politique nihiliste et nous serons toujours dans la même mouise... Les maisons à 15€ par jour coûteront quand même 160 000 € en moyenne (sur 40 ans...) et les baisses d'impôts bénéficieront toujours aux plus riches. En bref, les lendemains qui chantent, c'est pour aujourd'hui... Pour demain, vous mangerez les CDs.
Vous voyez, c'est bien un blog politique que vous lisez.
(1) Si, je le maintient, Jean-Michel Apathie est excellent et je ne fermerais pas mon blog.
Ah, j'en vois d'ici quelques uns qui vont se demander si je ne pête pas les plombs (comme Ségolène Royal d'après Frédéric Lefevbre, le comique troupier de l'UMP) de parler musique sur un blog politique... Mais je fais ce que je veux ! Na !
Ceci étant dit, ce matin, je zapais d'une station de radio à l'autre, et je me retrouve sur RTL, la radio luxembourgeoise qui emploie l'excellent Jean-Michel Apathie(1). Il y a avait un tel bruit dans cette radio qu'on se serait cru à une réunion des Grosses Têtes Bourrées. Mais ça parlait musique alors je me suis dit que Madonna et Tokyo Hotel s'étaient donné rendez-vous rue Bayard, tant les "journalistes" étaient fébriles. Mais non, il ne s'agissait "que de" la sortie du nouvel album de la première potiche de France.
Personnellement, je ne goûte pas la guimauve de la dame. "Quelqu'un m'a dit" a du effleurer mes oreilles plus d'une fois mais j'avoue, à ma grande honte, que je suis incapable de fredonner la mélodie de cette chanson et encore moins de vous en donner les paroles. J'imagine qu'elle est une chanteuse connue... mais bon, elle n'est tout de même pas Johnny Halliday ou Madonna.
Alors pourquoi tant de tapage, d'autant que celui-ci s'étend un peu partout dans la presse et sur les ondes ? On a l'impression que la 8e merveille du monde vient de sortir de terre tant la campagne promotionnelle est importante, voir démesurée.
Oui, la question est posée, pourquoi ? D'aucun y verront un effet "Elysée" et ils auront bien raison. Carla Bruni, la chanteuse italienne française, a beau être talentueuse (si on en croit le Figaro), elle n'en est pas moins qu'un second couteau de la chanson francophone. Mais sa maison de disque, Naïve, ne veut certainement pas manquer de gagner tout plein de sous avec les chansons de la Présidente. Alors, elle a mis le paquet : site internet, interview un peu partout de NRJ à France Inter sans oublier la presse écrite et la télévision ; en fait, il ne manque qu'une interview réalisée par un blogueur avisé et influent.
C'est vrai que pour la promotion, disposer du service de presse de l'Elysée en plus du sien, ça facilite grandement les choses.
Et je vais maintenant vous prédire l'avenir ; si l'album se vend bien (ce que le Figaro mettra en Une), Nicolas Sarkozy va en profiter pour tenter de rebondir sur la notoriété de sa femme. Il se la jouera "John Kennedy" et quand il arrivera avec elle à un sommet quelconque, il se présentera comme "le mari de Carla"...
Si l'album se vend tout juste correctement (ce que la presse musicale ne manquera pas de nous signaler), rien ne changera pour Nicolas sinon qu'il pourra difficilement s'appuyer sur une chanteuse qui n'est pas "successful". On envera Carla faire une "opération Billets Mauves", pour lui refaire une virginité (qui n'est pas un motif d'annulation de mariage de président, tenez vous le pour dit).
Et si l'album est un flop, on en parlera peu. On rangera Carla dans son placard doré, pour éviter au président de passer sous la barre des 30% d'opinions favorables et il n'y aura pas de 4e album avant la fin du mandat de Monsieur.
Mais, quoi qu'il arrive aux ventes des chansonnettes de Madame Sarkozy, son mari ne changera pas un iota de sa politique nihiliste et nous serons toujours dans la même mouise... Les maisons à 15€ par jour coûteront quand même 160 000 € en moyenne (sur 40 ans...) et les baisses d'impôts bénéficieront toujours aux plus riches. En bref, les lendemains qui chantent, c'est pour aujourd'hui... Pour demain, vous mangerez les CDs.
Vous voyez, c'est bien un blog politique que vous lisez.
(1) Si, je le maintient, Jean-Michel Apathie est excellent et je ne fermerais pas mon blog.