L'Europe sociale ? Quelle Europe Sociale ?
65H00 par semaine... Les ministres de l'Emploi de l'Union Européenne se sont mis d'accord sur ce que devait être le temps de travail hebdomadaire maximum dans les pays de l'Union. Et le chiffre est 65H00... ou plus !
Ah, j'imagine bien que notre Xavier Bertrand national, un des négociateurs, va faire le fier et affirmer sans rigoler que c'est une grande avancée sociale, en bref imiter Nicolas Sarkozy.
Dans les faits, on va nous vanter que la durée hebdomadaire du travail reste à 48H00 par semaine. Mais (parce qu'il y a un mais), à titre individuel, un employé pourra accepter de travailler au delà de cette limite, jusqu'à 65H00.
Et cette limite de 65H00 pourra être dépassée, si une convention collective le permet. Donc, la limite n'est pas de 48H00 puisque des dérogations sont possibles.
Oui, je sais, on va me dire qu'en France, ça ne peut pas arriver, que la loi ne le permet pas. Et je répondrais que la loi ne le permet pas encore. Et quand on sait que les entreprises n'hésitent plus à faire chanter leurs salariés pour les voir abandonner leurs salaires, on se demande comment un salarié isolé pourra refuser de faire plus de 48H00 si son employeur le menace de licenciement. Et si on m'oppose que les heures supplémentaires ne sont pas extensibles (220H par an par salarié), je rappelerais que le gouvernement souhaite que chaque entreprise puisse négocier son quota, sans limite supérieure.
Finalement, à bien y réfléchir, cette décision est peut être une véritable avancée sociale ; en effet, nous avons échappé de peu au rétablissement de l'esclavage, ce qui aurait considérablement réduit le coût du travail en Europe et aurait rendu les marchandises chinoises trop chères.
Nous n'avons plus qu'à espérer que le parlement Européen, qui doit statuer sur le texte, le rejette. Rendez vous après les vacances d'été...
Ah, j'imagine bien que notre Xavier Bertrand national, un des négociateurs, va faire le fier et affirmer sans rigoler que c'est une grande avancée sociale, en bref imiter Nicolas Sarkozy.
Dans les faits, on va nous vanter que la durée hebdomadaire du travail reste à 48H00 par semaine. Mais (parce qu'il y a un mais), à titre individuel, un employé pourra accepter de travailler au delà de cette limite, jusqu'à 65H00.
Et cette limite de 65H00 pourra être dépassée, si une convention collective le permet. Donc, la limite n'est pas de 48H00 puisque des dérogations sont possibles.
Oui, je sais, on va me dire qu'en France, ça ne peut pas arriver, que la loi ne le permet pas. Et je répondrais que la loi ne le permet pas encore. Et quand on sait que les entreprises n'hésitent plus à faire chanter leurs salariés pour les voir abandonner leurs salaires, on se demande comment un salarié isolé pourra refuser de faire plus de 48H00 si son employeur le menace de licenciement. Et si on m'oppose que les heures supplémentaires ne sont pas extensibles (220H par an par salarié), je rappelerais que le gouvernement souhaite que chaque entreprise puisse négocier son quota, sans limite supérieure.
Finalement, à bien y réfléchir, cette décision est peut être une véritable avancée sociale ; en effet, nous avons échappé de peu au rétablissement de l'esclavage, ce qui aurait considérablement réduit le coût du travail en Europe et aurait rendu les marchandises chinoises trop chères.
Nous n'avons plus qu'à espérer que le parlement Européen, qui doit statuer sur le texte, le rejette. Rendez vous après les vacances d'été...